Jardins de trottoirs

Jardins de trottoirs ou fleurissement participatif… un autre regard sur les « mauvaises herbes »

Depuis 2017, les collectivités n’ont plus le droit d’utiliser des produits chimiques pour désherber le long des rues ou sur les places.

La Ville mène cette politique depuis de nombreuses années déjà, et l’avait engagée avant même que la loi ne l’y oblige.

Cette démarche a d’ailleurs permis à la Ville, à la fin de l’année 2021, de décrocher le label Commune Nature (3 libellules).

Mais, par ailleurs, comme dans toutes les villes désormais, qui sont confrontées à la même problématique, les fleurs des champs, chardons et autres vivaces – ce que beaucoup d’entre nous appellent des « mauvaises herbes » – se sont invités le long des trottoirs et entre les pavés de nos espaces publics.

Alors, que faire ?

Pour changer notre regard, pour que ce désagrément devienne une opportunité et une manière agréable de préserver la biodiversité, la Ville s’est lancée, dans le prolongement de sa politique de développement durable, dans une expérience de fleurissement participatif, également appelée « jardins de trottoirs », pour sensibiliser les Sézannaises et Sézannais à une gestion écologique des adventices (c’est-à-dire des plantes qui poussent dans un endroit sans y avoir été intentionnellement installées) qui peuvent ainsi s’intégrer dans un aménagement paysager. Cela permet aussi aux habitants eux-mêmes de s’approprier cette démarche, en participant à la plantation, et en assurant ensuite l’entretien – le plus léger possible – de ces nouveaux espaces fleuris.

Cela pourra aussi contribuer à améliorer la qualité du cadre de vie et à favoriser les contacts et les échanges entre les riverains.

Deux rues sont désormais bordées de ces jardins de trottoirs, l’allée St-Brisson et la rue St-Nicolas.

À suivre…

 

Cette opération  a été cofinancée par l’union européenne avec le fonds Européen Agricole pour le Développement Rural – pour en savoir plus, consultez la page dédiée du site de la Commission européenne  dans le cadre du  dispositif LEADER, porté par le Pays de Brie et Champagne, à hauteur de 64 % du montant HT de cette opération (soit une aide de 7 923,20 € sur un coût total de 12 380 € HT).